patrimoine culturele dans la meuse
Sur la place de la République, la ville de Stenay conserve d’anciennes arcades remarquables. Déjà présentes au XVIe siècle, celles-ci formaient un ensemble complet, s’étendant de la rue du Général de Gaulle à la place Jean Ancel, et constituaient un lieu fort et dynamique d’’échanges et de commerces, à l’abri des tempêtes. Leur architecture ne suivant aucune école, les piliers ont la particularité d’être tous différents. De petites boutiques y sont aujourd’hui installées et elles s’ouvrent sur le joli kiosque de Stenay, ainsi que sur l’hôtel de ville. continuer
L’objectif du nuancier est de retrouver l’identité historique de la Meuse tout en enrichis¬sant la palette, après avoir fait un repérage de l’existant. Il s’adresse à la fois aux. collectivités, aux professionnels et aux particuliers.
Les matériaux et teintes mis en œuvre pour la réfection des façades contribuent ainsi à une harmonie, et à la côhérence chromatique d’une rue, d’un village. continuer
Circuit promenade en Écurey-en-Verdunois – 1250 meter.
Flamandes, usoir, la maison traditionnelle Lorraine. continuer
Seules les femmes ont le pouvoir d’élever le linge à la propreté, de laver la “peau de la peau”. Si le lavoir est le lieu de peine des femmes, il est aussi celui de leur plaisir et de leur liberté. La bonne humeur règne et les rires les aident à supporter l’âpreté de leur tâche. Elles se livrent avec entrain au grand déballage ou aux commérages. continuer
Marie-lavoir, symbole de répartition sexuée des rôles De nombreux villages meusiens profitent de l’arrivée de l’eau en leur centre, non seulement pour épargner de longs trajets aux lavandières mais aussi pour rationaliser l’espace communal. Le lavoir cesse alors d’être pensé isolément et s’intègre dans un schéma d’aménagement beaucoup plus vaste ; on regroupe plusieurs équipements dans un même périmètre. continuer
La pierre a pris une part importante dans la construction et le décor des fontaines et des lavoirs. Elle est incontestablement le matériau naturel le plus présent en Meuse qui a légué des œuvres artistiques remarquables.
C’est surtout dans l’ornementation que la pierre d’Euville, de Savonnières, de Brauvilliers a été exaltée grâce aux architectes qui confièrent à de talentueux sculpteurs la décoration de leurs œuvres. continuer
Le point d’honneur de cette course à l’équipement des campagnes est la création des lavoirs, qui apportent le progrès de l’hygiène individuelle et participent à une meilleure organisation des lieux d’usage de l’eau. La santé publique est même considérée comme un facteur de progrès et d’évolution du pays, mission est donnée à l’école primaire élémentaire d’enseigner les vertus de la propreté. continuer
“Hic nimphae agrestes effundite civibus urnas“ : cette inscription sur la frise dominant la colonnade du lavoir semi-circulaire d’Houdelaincourt, construit en 1851 par Lerouge, architecte à Commercy, est représentative de la fièvre constructrice qui anima la grande vague d’hygiénisation des campagnes meusiennes au cours de la première moitié du XIXe siècle. Quatre colonnes à chapiteaux doriques portent l’attique, ce linteau monumental, orné et frappé de sa devise en latin : ainsi traduite “Ici, nymphes champêtres, déversez généreusement vos urnes pour les citoyens“. continuer
Arbres et croix, symboles du territoire Image de la vie, l’arbre l’était encore davantage lorsqu’il était planté à la naissance ou au mariage d’un enfant.
La plantation se faisait rituellement contre le mur de façade lors de la cérémonie de prise de possession de la ison, mais il arrivait qu’elle se fasse à la sortie du village comme pour présumer de son extension future. Ainsi aux Vouthons, dans le sud meusien, il était d’usage, lors de la naissance d’un enfant, de planter un merisier le long de la route départementale D 966. continuer
Le tour de volet était une bande de terre privative, n’excédant pas 80 cm de largeur, tolérée par la commune, au pied des façades. Ce ruban végétal qui se déroulait suivant toute la longueur du village, avoisinant parfois le kilomètre, marquait une transition entre l’espace public, ouvert, affiché par l’usoir et l’espace privé, clos et secret, qu’est le logis. continuer
Flamande, tige de botte et homme debout
Les maisons meusiennes sont très profondes, au toit unique, immense, en pente douce. L’obligation de disposer d’un volume d’engrangement accessible
aisément, exige une charpente audacieuse aux supports peu nombreux mais colossaux, reposant sur un socle en pierre et montant de fond en comble. Les charpentiers locaux les nomment hommes debout. Taillés dans des troncs de chêne grossièrement équarris de section carrée, parfois décroissante par niveaux jusqu’au sommet, ils peuvent atteindre jusqu’à dix mètres de hauteur. continuer
Caractéristique des villages lorrains, l’usoir est un espace compris entre les bâtiments et la bordure du caniveau. Il a servi durant des siècles de support aux fumières (interdites depuis 1980) ou de lieu de dépôt des matériels agricoles ; il sert aujourd’hui de desserte aux riverains. continuer
Le poirier palissé, une tradition.
Le poirier palissé est utilisé dans trois buts : l’aspect paysager traditionnel avec l’agrémentation des façades (ce critère est plus important de nos jours), l’assainissement du sol, la récolte. Cependant, quelques craintes pas toujours justifiées font reculer cette pratique. Par ailleurs, il faut choisir le porte-greffe en fonction de la taille de l’emplacement que l’on dispose.
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Venez découvrir le portail de l’église Saint-Dagobert (9ème-12ème siècle), la pierre mystérieuse de Stenay, la stèle du Roi perdu. Vous pourrez admirer l’exposition permanente d’histoire et d’archéologie mérovingienne, histoire et légende de Saint-Dagobert II et vous rendre au centre de documentation mérovingienne ouvert aux plus curieux ! Demandez également des plans de circuits de randonnées pour découvrir les environs qui vous guideront à la fameuse fontaine Saint-Dagobert.
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