La Romagne « 14-18 » expose de manière pénétrante les différents aspects personnels. Derrière chaque objet, les témoins silencieux, il y a une histoire personnelle. La passion de Jean-Paul de Vries est passée d’une collection privée depuis 1976 à cette vaste exposition dans ce musée informel sur la Première Guerre mondiale.
En Romagne-sous-Montfaucon (Meuse), Jean-Paul de Vries (néerlandais / français) travaille depuis longtemps sur sa passion: la Première Guerre mondiale. Depuis sa jeunesse, il collectionne tous les objets de la Première Guerre mondiale qui se trouvent à la périphérie de son village.
Chaque année, de nombreux objets de cette grande guerre sont retrouvés, sur terre et dans la forêt. Surtout des troupes allemandes car la Romagne était derrière les lignes allemandes pendant la guerre. Sa passion est pour les éléments qui représentent la vie quotidienne du soldat, mais aussi celle de la population civile: les cantines, les chaussures, les couverts et les flacons de médicaments de l’hôpital de campagne. Bien sûr, il y a les fusils, les baïonnettes, les balles et les pioches. Mais Jean-Paul aime ses petits bibelots, qui sont surtout exposés au premier étage.
Il est incompréhensible que 90 ans après le début de cette horrible guerre, tant de signes de souffrance et de douleur émergent encore de la terre. Après chaque averse, de nouveaux éléments peuvent être ajoutés à la collection.
Horaires d’ouverture: Tous les jours (sauf le mercredi) de 13h00 à 18h00.
Le matin sur rendez-vous uniquement.
Adresse: 2 Rue l’Andon, 55110 Romagne s / Montfaucon
tél. 0 329 851014
site Web: www.romagne14-18.com/
Promenades organisées
En plus de s’occuper du musée, Jean-Paul organise également des promenades sur les anciens champs de bataille et, avec les visiteurs, il part à la recherche des tranchées et des anciens camps. Et il regarde toujours d’un demi-œil des objets parfois à peine visibles de la terre.
La Romagne-sous-Montfaucon est également le site du plus grand et du plus impressionnant cimetière américain. De nombreux visiteurs du cimetière magnifiquement aménagé et entretenu aiment se rendre au petit musée derrière l’église de Romagne. Des milliers de visiteurs viennent chaque année au musée pour admirer la collection et entendre les explications de Jean-Paul. Il a trouvé chaque partie lui-même et a donc sa propre histoire. Il propose une visite d’une heure. Et maintenant, après toutes ces années, l’exposition privée est logée dans un nouvel espace d’exposition. Dans un ancien corps de ferme directement derrière l’église de Romagne, situé sur la route principale du cimetière américain, sont exposés des objets de la guerre horrible.
Femmes et chevaux Le musée porte une attention particulière à deux groupes oubliés: les femmes et les chevaux. Les femmes qui ont fait tant de travail invisible derrière les lignes de tir et pour lesquelles il n’y a aucune attention dans aucun musée.
Et puis les chevaux: autant de chevaux sont morts que de personnes dans cette guerre inhumaine. D’une manière horrible, les chevaux ont été utilisés pour une guerre impossible à gagner et ils sont morts d’une manière encore plus horrible.
Archéologie de guerre
L’œuvre de Jean Paul est l’œuvre d’un archéologue amateur. Dans ses quêtes, il ne trouve pas seulement des objets. Les os des morts s’élèvent également régulièrement au-dessus du sol. Les restes humains sont correctement soignés. Les effets personnels sont rendus à la famille autant que possible et ne se retrouvent pas dans le musée. Ils n’appartiennent pas là-bas. Les autorités connaissent le travail de Jean-Paul.
Il est interdit à toute autre personne d’entrer dans les zones! Le travail avec des détecteurs de métaux n’est pas autorisé et le danger des munitions non explosées est souligné à plusieurs reprises. L’archéologie de guerre est un travail pour un petit groupe et pas pour nous tous! Si vous souhaitez découvrir le fonctionnement de l’archéologue, demandez à Jean-Paul. C’est lui qui peut tout vous dire sur son travail.
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