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Le Boucher De Verdun

  • Eliane MAYNE
  • 22 février 2021
  • 410 Views

Le roman anti-guerre de Louis Dumur – 1921
Traduction en néerlandais: Paul Kiès
Le boucher de Verdun – 1935

Bien que le livre soit traité comme de la non-fiction, il est très véridique. De nombreux lieux et actions peuvent être trouvés sur la base du livre.

Attention: les paroles peuvent être ressenties comme choquantes.

«C’était souvent une masse incohérente de chair vive, d’où s’élevait un lugubre hochet de mort.
Ceux qui pleuraient et ne pleuraient plus, les morts, étaient les plus nombreux, car il n’était pas encore prêt à enlever les corps là où tant de blessés étaient encore privés de secours.
Il y en avait des milliers, dans toutes les attitudes possibles, à tous les stades de la décomposition, dans toutes les formes possibles de mutilation et de destruction.
Parfois, ils gisaient en rangées à la fois, dans une tranchée ou derrière une façade en bois fauchée par des tirs de mitrailleuses. Gris et pâle ceux qui étaient tombés plus traditionnellement reposaient sur le légendaire «champ d’honneur germanique». Pourtant, même cette attitude à moitié ne donnait guère de gloire à voir.
La grande masse de ces cadavres donnait plus l’apparence obsédante d’un abattoir ou d’un ossuaire que la peinture fantaisiste des champs de devant du Valhalla germanique divin. Des vapeurs non gonflées, gonflées, pressantes, dispersées, arrachées et abattues, avec des parties du corps coupées, coupées en morceaux, couvertes de plaies et de vermine, écrasées et déchirées, rôties, rôties, fumées et carbonisées, coupées en des morceaux comme la venaison, les cadavres baignés de sang congelé, affichés en mélange hétéroclite sur le champ de bataille. Des crânes brisés faisaient sortir le cerveau comme une masse blanche de riz, répandant une odeur tiède. À travers les vêtements, les blessures étaient exposées, la chair et les entrailles sortaient, les os ressortaient, tandis que des parties entières du corps se détachaient. Les pieds étaient coupés, les bras, les jambes, la honte et la tête était détachée du torse. Des masses graisseuses, boueuses et sanglantes ont été draguées, que les rats ont rongées.

Et tandis que de cette manière sinistre ses soldats étaient conduits au massacre, et que les pentes du MortHomme et les bois de Corbeaux étaient habituées aux catacombes infernales d’un monde condamné à la mort, là-bas, entre ses généraux et ses maîtresses, ses aides et ses lévriers, avec une musique sensuelle et un champagne mousseux et un passage joyeux du temps recherché par ce singe vaniteux, pour qui tout ce sang coulait et qui à travers ses soldats, bien qu’ils n’aient pas encore pris conscience de leur devoir aux liens de ce la discipline honteuse de l’homme. écraser, déjà avec haine et horreur s’appelait: LE MASSAGEUR DE VERDUN.

(D’après «Le schlachter van Verdun» Louis Dumur, p. 270/271)

Louis Dumur (1863-1933)

Louis Dumur (1863-1933) Le journal néerlandais Het Vaderland écrivait le 11 janvier 1935 lors de la sortie de la traduction néerlandaise du livre:

Louis Dumur, le boucher de Verdun. Edité et édité par Paul Kiès. – N.V. Delko, Amsterdam.
Dumur est un Suisse qui était plus anti-allemand pendant la guerre que les Français eux-mêmes. Comme souvent, le spectateur neutre du spectacle se donne plus à sa passion spirituelle que l’homme qui se bat. Ses romans «Nach Paris» et «Le boucher de Verdun» connurent un certain succès après la guerre. Dumur est un romancier pratique. Le contenu artistique de ces livres n’est pas particulièrement important, mais dans le flux quotidien de la littérature romanesque, ces œuvres n’ont pas non plus fait mauvaise impression. Cependant, ils ne font pas partie des restants des produits littéraires. Ce n’est donc pas pour leur valeur littéraire que M. Kiès les a traduits et édités pour son hebdomadaire. Il fournit une propagande anti-militariste et anti-allemande. Plus il y a d’insulte aux armées en général, et à l’armée allemande en particulier, mieux c’est pour lui. Les romans de Dumur étaient pour lui «ein gefundenes Fressen». On ne sait pas si, en la travaillant, il s’est débarrassé de ces pièces qui glorifient l’armée française. Un antimillitarisme hollandais, qui utilise le français hyper-nationaliste d’un Suisse, nous déplaît déjà assez. Dumur en français puis il y a une dizaine d’années, c’était encore possible. Mais Dumur via Kiès en 1935, c’est-à-dire littéraire et politique après tout, ne convient plus.

Souhaitez-vous lire l’intégralité du journal du 11 janvier 1913? La patrie 11 janvier 1913

Écrivain de Genève (Suisse). Après des études de lettres à Genève et à Paris, il devient professeur en Russie (1887-1891). Il joue un rôle important en tant que fondateur et éditeur du « Mercure de France », écrit une série de romans sur Genève et écrit plusieurs ouvrages après la Première Guerre mondiale qui glorifient l’ultra-nationalisme français. Il condamne fermement la neutralité suisse (1917). Ses derniers romans condamnent le bolchevisme.

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