Ce village s’est développé sous les mêmes dirigeants que Montmédy. Après le comte de Chiny, il devient successivement dépendant du duché de Luxembourg, de la maison d’Orléans, de la Bourgogne, de l’Autriche, puis de l’Espagne et de la France en 1657 par le traité des Pyrénées.
Lorsque Montmédy est assiégé par les Prussiens en 1815, la reddition est signée à Thonne-les-Près.
Le XIXe siècle amène un grand changement avec la reconstruction du château (Château de Laval) et des dépendances, actuellement propriété privée et non ouverte aux visiteurs. (Mais le long de la rue, vous verrez le magnifique château avec son chenil pour chiens de chasse, la chapelle et l’orangerie. Dans le jardin il y a même une vraie cave à glace!) Voir aussi le château de Laval.
Dans la Meuse, l’association Jean d’Arc est toujours vivante. Cette Meuse a commencé son voyage à Vaucouleurs et est devenue un symbole de piété, de courage et de patriotisme.
L’abbé de Lemoin a érigé une statue d’elle, qui a été dévoilée en septembre 1909. Celui-ci est situé à Montmédy près du viaduc.
En vous promenant dans les rues, vous découvrirez de grandes fermes avec des portes de charrette. Quelques grands bâtiments alternent de petits bâtiments avec de petites ouvertures.
La différence entre eux indique bien la hiérarchie sociale dans le village.
Tout comme Verneuil Grand, ce village a encore ses croix. Une croix de mission, rue de la Thonne,
la croix monumentale de la Grande Rue à la mémoire d’un pasteur assassiné à la Révolution française et un crucifix de la rue Bauclin.
Les trois lavoirs du village font également partie de l’histoire. Ils ont été réquisitionnés avant 1940 par l’armée française stationnée à Montmédy. Les soldats y faisaient leur lessive.
Je vous invite à aller à l’église.
Vous vous trouvez devant la porte de l’église Saint-Georges, de style néo-gothique. L’ancien bâtiment a été incendié par les Prussiens en 1870. L’ancien cimetière entourait l’ancienne église.
Si vous ouvrez la porte, vous découvrirez 3 tableaux. Le premier représente la Cène du Seigneur et est entouré de 2 tableaux dédiés aux deux saints, dont Saint Hubert.
Pour éclairer les peintures, appuyez sur l’interrupteur à côté de l’entrée du bâtiment.
Un monument aux morts de la Première Guerre mondiale a été érigé dans la petite nef latérale à droite. Sous un vitrail représentant le Sacré-Cœur, protégeant la main d’un soldat.
Cette fenêtre et le mobilier ont été donnés par la famille de Benoit. Le mobilier date de 1890 et a été réalisé par le fabricant de meubles Janvier Mansau de Thonne-les-Près.
De l’église, tourner à droite sur la Ruelle Bauclin, qui devient Allée de Tilleuls.
Avant la révolution, il y avait un château dans ce village. C’était dans le champ à droite où un puits indique son emplacement. Elle fut habitée jusqu’à l’arrivée de Louis XIV et disparut pendant la révolution.
Sur la gauche, vous verrez notre nouveau cimetière. Au fond, la réplique du clocher de l’ancienne église détruite par les Prussiens. Il commémore les victimes du 16 novembre et du 11 décembre 1870.
Admirez maintenant la vue, les méandres de la Thonne et de la Chier, le village de Verneuil, Montmédy Haut et la vallée en direction de Stenay.
A la sortie du cimetière, emprunter la route forestière. Ici vous voyez une croix de pierre appelée croix Nicas
Jean Vincent a été tué ici le 9 novembre 1630. Prie pour lui. Le défunt avait 18 ans.
La région était alors aux mains des Espagnols.
Plusieurs promenades à travers la zone ont été tracées depuis le cimetière.
Tiré du système audio Montmédy-Marville
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