Beaucoup connaissent Verdun, mais qui connaît la face cachée du front allemand?
Les bâtiments et monuments allemands ont été oubliés, pillés et laissés à Dame Nature. Délabré et envahi par le lierre. Mais les photographes Jean-Luc Kaluzko, Frédéric Radet et Gérard Dalmaz sont allés regarder dans les bois derrière la ligne de front. Ils ont publié le livre La Face Cachée – Die Hiddene Seite
Les Français se sont battus depuis les villages et les villes avec leur propre culture. Ils connaissaient les cafés, la librairie et la langue. Mais les troupes allemandes étaient dans un pays étranger et ont apporté leur propre culture avec elles.
Vie quotidienne, infrastructure, art et culture, architecture, etc., il a été emmené en territoire occupé par le soldat allemand.
Après la guerre, les symboles de l’occupant allemand ont été oubliés et ignorés, et le vainqueur français a été glorifié dans les monuments et les sites historiques. Et à juste titre.
Mais 90 ans plus tard, il est temps de donner aux gages allemands de leur présence la valeur qu’ils méritent.
Des villages étaient construits en béton, des décorations avec des galets et des sculptures, des peintures sur les murs des bâtiments occupés et des hôpitaux, un réseau ferroviaire a été construit que les Français ne pouvaient plus jamais égaler. Des centaines de milliers de soldats allemands sont venus dans le nord-est de la France à la recherche d’un moyen de vivre comme ils étaient habitués dans le Heimat.
C’était aussi une politique claire du commandement de l’armée allemande de faire en sorte que le soldat se sente chez lui. Un soldat qui se sent «wohl» combattra mieux. Ceci contrairement au commandement de l’armée française qui supposait que le séjour au front n’était que temporaire, avancer était la devise et mettre rapidement fin à la guerre.
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