Connue de tous et mise à l’honneur par Marcel Proust qui la fait intervenir dans une scène célèbre de son œuvre À la recherche du temps perdu, dans le premier volume du roman Du côté de chez Swann, la madeleine est devenue aujourd’hui plus qu’un simple gâteau lorrain en forme de coquillage. Dans son œuvre, la madeleine, trempée dans une tasse de thé, devient le déclencheur d’un de ses souvenirs d’enfance, comme pour beaucoup d’entre nous. Découvrez l’histoire du petit gâteau de notre enfance…
En 1755, Stanislas, roi de Lorraine, reçoit. Mais au cours du repas, on lui apprend que son pâtissier, fâché à la suite d’une querelle, a rendu son tablier. Un repas sans dessert ne peut se concevoir. Le majordome se fait fort de sauver le roi de ce déshonneur, pourvu qu’on lui laisse quelque temps. Pendant que la société s’amuse de jeux, de récits, se divertit du nain Ferry qui sort d’un pâté géant, on s’affaire à l’office. Et voici le dessert. On apporte aux invités des gâteaux d’une forme originale, dorés, et fondants… Une merveille !
Ravi, le roi fait venir l’auteur de ce miracle : on lui présente une jeune et jolie servante, rose de confusion et les mains encore blanches de farine…
– «Comment s’appelle ce chef-d’œuvre ?»
– «Il n’a pas de nom, sire ; c’est ce que l’on fait chez moi, à Commercy, les jours de fête.»
– «Et quel est ton nom ?»
– «Madeleine»
– « Eh bien, il s’appellera comme toi : Madeleine de Commercy.»
Pour vous en procurer, rendez-vous à La boîte à Madeleines ou à la cloche Lorraine !
En Stenay: Boulangerie Baumaux.
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