À mi-chemin entre Charleville-Mézières et Thionville, le musée Jules Bastien-Lepage implanté dans l’ancienne école de la Citadelle de Montmédy, expose les œuvres d’un des principaux artistes meusiens du XIXème siècle ; le peintre et portraitiste naturaliste Jules Bastien-Lepage (1848-1884). Un monument commémoratif réalisé par Auguste Rodin est inauguré à Damvillers, sa ville natale, en 1889

Découvrez à travers une soixantaine de dessins et de gravures, vingt-trois peintures, statuettes, photographies, documents écrits et objets personnels, l’histoire de l’enfant du pays.

Originaire de Damvillers, près de Verdun, Jules Bastien-Lepage grandit dans un environnement humble et modeste tenu par des paysans. Il étudie au collège de Verdun avant de développer une timide vocation artistique et tente sa chance au concours d’entrée de l’École des Beaux-Arts de Paris où il échoue. Il est admis l’année suivante dans l’atelier d’Alexandre Cabanel où il s’entraîne à dessiner. C’est le 20 octobre 1868, alors âgé de 20 ans, qu’il arrive premier au concours de l’École de Beaux-Arts dans la section peinture. Il expose pour la première fois au Salon en 1870. Bastien-Lepage consacre principalement sa courte existence aux portraits d’abord et aux sujets paysans ensuite, qu’il brosse souvent sur les lieux de son enfance, séduisant le public du Salon avec Les Foins (1877, musée d’Orsay).

Au lendemain du décès de Jules Bastien-Lepage dans son atelier parisien de la rue Legendre, le 10 décembre 1884, les journaux du monde entier signalent la mort prématurée du peintre et son inhumation dans le cimetière familial de Damvillers, dans la Meuse. En une dizaine d’années d’activité seulement, ce fils d’agriculteurs a su trouver sa place sur la scène artistique française et internationale, parfois contestée.

Texte et remerciement: https://fr.wikipedia.org/

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