Suivez les traces des Canadiens pendant la guerre froide.

La guerre froide, la base aérienne canadienne de Marville.
La guerre froide n’a pas échappé à cette région.

Avec la tension croissante entre l’Est et l’Ouest de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale, les Communautés européennes ont commencé à discuter d’un plan de défense conjointe, qui est devenu l’OTAN: l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.
Le Canada a contribué sous la forme de divisions aériennes constituées de «quatre ailes de chasseurs de jour», basées sur le continent.
À la suite des dommages causés aux aérodromes établis, de nouveaux aérodromes ont été construits. Le Canada a stationné deux «ailes» en France (Marville et Grostenquin) et deux ailes en Allemagne (Zweibrucken et Pferdsfeld).

La station de l’ARC à Marville (également connue sous le nom de 1 (F) Wing ou 1 Wing) était une station de l’Aviation royale canadienne (ARC). La construction a commencé en 1950 et s’est terminée en 1955.

Base de l’Aviation royale canadienne de Marville – France À l’origine, le plan prévoyait des déploiements d’un an pour les employés mariés et de deux ans pour les célibataires. Cela a changé à la fin de 1953 lorsque de nombreuses familles sont venues en Europe. Pour les familles, leurs propres abris ont été construits dans les villages et villes voisines, dont Longuyon, mais aussi de l’autre côté de la frontière belge à Virton et Florenville. Les totems canadiens rappellent le séjour des Canadiens là-bas

La base comprenait tous les services auxquels vous pouvez penser: cinémas, écoles, hôpitaux, églises, magasins, dentiste, etc. De l’autre côté de la rue, il y avait même un camping-car où les Canadiens trouvaient un abri temporaire dans des caravanes.

Parce que l’hygiène des produits français n’était pas très fiable, les produits laitiers ont été importés des Pays-Bas. L’eau provenait de sa propre source spécialement fabriquée à Louppy. En 1968, cette partie du Canada en France a pris fin et la base a été fermée.

Le site actuel est toujours accessible et de nombreux bâtiments sont plus ou moins intacts. Il est utilisé comme zone industrielle. Des discussions sur une éventuelle réutilisation ont lieu régulièrement. Un mât totémique dans les villes où vivaient les familles des soldats canadiens rappelle cette période.

Visitez également les tombes des enfants canadiens au cimetière Saint-Hilaire de Marville!

Dans la première partie à droite, le nouveau cimetière, le long du bord de l’ancien cimetière, sont les tombes d’enfants des Canadiens. Un monument commémore la perte de nombreux enfants mort-nés et jeunes enfants canadiens.

Les décès étaient le résultat de problèmes de pression d’air dans l’avion cargo de l’armée de l’air. avec lequel étaient transportés les maris des soldats stationnés en France.