Dun-sur-Meuse au sud.
Fliegerstaffel Sivry était situé entre Sivry-sur-Meuse et Vilosnes, entre canal et rivière. En mars 1916, Oswald Boelcke y devint commandant d’un groupe de six pilotes de chasse. Avec Max Immelmann et Der Rote Baron, Manfred von Richthofen, il a effectué de nombreux vols.
De contacts réguliers avec le prince héritier allemand Wilhelm, qui avait son quartier général dans le Stenay voisin, une amitié s’est développée et, à l’anniversaire de la mort de Boelcke, le prince a écrit une lettre à ses parents avec quelques mots de réconfort.
Pour tenter d’attaquer l’aérodrome de Sivry, le 16 mars 1916, le sous-lieutenant Marquis François de Rochechouart de Mortemart, pilote de chasse de l’armée de l’air française, escadrille SPA 23. Son avion, un Spad XIII n ° 2167, était trouvé non loin de Liny-devant-Dun, au sud de Dun-sur-Meuse, abattu par le Lnt Arno Benzler dans son Jasta 65. L’avion a atterri dans une zone inondée entre Maas et canal.
Sur son lit de mort, le marquis de Mortemart a demandé à être enterré près de l’endroit où il s’était écrasé. Après la guerre, un monument a été placé par sa femme et ses deux fils.
“Tout homme qui succombe dans un acte
de gloire émet une vertu qui redescend
sur nous et dans la violence d’une fin prématurée.
Rien ne s’égare et rien ne
s ‘évapore. La mort n ‘entame pas la vie.
Elle ne peut rien contre elle. Le total
de celle-ci demeure toujours pareil
ce qu’elle enlève, ceux qui tombent
fasse à ceux qui demeurent debout
si le nombre des lampes diminuent, la
hauteur de la flamme s’élève. La mort
ne gagne rien tant qu’il y a des vivants.CREDOton fils Louis Victor, ta femme, ton fils Charles »
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