Métaphore de la forteresse Ieoh Ming Pei a imaginé un musée prenant appui sur les murs d'enceinte qui entouraient la forteresse intérieure conçue en forme de flèche.
La forme asymétrique en V, avec des angles à 45 degrés, s'élève sur les ruines du Fort Thüngen.
La forme introvertie de la forteresse, repliée autour de ses murs de fortification, se retrouve dans le nouveau bâtiment de Pei.
La géométrie du musée est ainsi une sorte de continuation de la forteresse. Le contraste avec celle-ci est d'autant plus intéressant que Pei compose son bâtiment avec des volumes très géométriques, adoptant des formes à la fois modernes et classiques. Son architecture est formaliste, tout en étant sobre et monumentale.
Le bâtiment, d'une superficie nette de 10.000 m2, dispose d'environ 4.800 m2 de surfaces publiques et d'exposition réparties sur trois niveaux.
Les galeries hautes sont éclairées par un système d'éclairage zénithal invisible de l'extérieur du bâtiment. La façade nord a des ouvertures réduites sur la Place de l'Europe. La façade sud, toute en verre, est tournée vers les quartiers de Clausen et Pfaffenthal.
L'accès au musée se fait par deux ponts convergents. Ces ponts surplombent les anciennes douves sèches de la forteresse.
Une collection d'art contemporain international La Collection Mudam Luxembourg témoigne d'un intérêt particulier pour des œuvres ancrées dans le monde contemporain quelles que soient les techniques utilisées (peinture, sculpture, photo, installation, vidéo…). Le processus d'achat des œuvres pour la Collection Mudam est initié en 1996 par le Fonds Culturel National (Focuna), établissement public présidé par Paul Reiles. Le comité d'achat du Focuna se compose alors de Bernard Ceysson, Maria de Corral, Jeff Erpelding, Lorand Hegyi, Lucien Kayser, Paul Reiles et SAR la Princesse Sibilla de Luxembourg. Par ailleurs, Bernard Ceysson devient, en 1998, le premier directeur de la Fondation Musée d'Art Moderne Grand-Duc Jean (Mudam).
Texte et lire la suite: Museum Mudam